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L’époque des pionniers
L’amicale laïque, dans sa première dénomination de SADEL (Société d’Aide à l’École Laïque) naît en 1934 de la volonté d’enseignants et de parents décidés à lutter pour la réalisation de leur idéal : une école réellement libératrice porteuse des grands principes républicains et cela dans le contexte très conservateur du Pays de Retz.
Après la guerre, elle se consacre aux tâches prioritaires. Il faut reconstruire et les écoles manquent de tout. Il faut des locaux, du mobilier, des livres et des cahiers, un peu d’argent pour organiser des sorties scolaires ou acheter du matériel sportif. Les bénévoles de l’amicale multiplient les activités culturelles, sportives, mais aussi sociales. Ainsi s’organise une cantine scolaire, gérée par des parents et des enseignants. De multiples activités sont offertes : danse classique, fanfare (dont le drapeau nous a été remis par notre ancien président Mr DUBOURG), théâtre, volley-ball, gymnastique, club photos. L’esprit de l’amicale consiste à donner accès aux activités péri-éducatives à tous les enfants, sans distinction d’origine sociale ou de scolarisation. Pour financer et réduire les coûts des familles, les militants organisent des bals, soirées, tombolas et kermesses très fréquentées.
Par ailleurs, les membres de l’amicale suivent de près l’expression des besoins scolaires de la population et s’investissent dans les projets de construction d’écoles nouvelles : François Dallet en 1955, Paul Fort en 1956-1957, Max Jacob en 1976. Consciente de la nécessité d’allonger la scolarité et de démocratiser l’accès à l’enseignement secondaire, elle milite pour la création du cours complémentaire en 1953 et accompagne l’ouverture du Collège René Guy Cadou en 1968. Dans les cantons voisins elle aide les militants laïcs à obtenir l’ouverture d’écoles publiques là où elles n’existaient pas : Saint Viaud, Frossay, Arthon en Retz, Sainte Lumine de Coutais.
Fidèle à ses idéaux, elle est de tous les combats pour défendre une laïcité souvent menacée au cours de la 5ème République.
A la fin des années soixante, l’amicale est devenue une association solide qui a pu acquérir des locaux, d’abord en 1962 rue Branly, puis en 1969 un ensemble immobilier important « le MAS », actuellement Atlantico, qui va permettre d’implanter une maison familiale de vacances et d’accueillir des stages sportifs. La fédération des amicales laïques et la ligue de l’enseignement assurent un soutien logistique, puis prennent en main la gestion de l’établissement.
Les temps changent. Les métiers de l’animation se développent et beaucoup de bénévoles sont remplacés par des professionnels. Les règles de sécurité à la pratique des activités deviennent draconiennes et entraînent des investissements coûteux. Les écoles et les municipalités répondent aux besoins des enfants et des jeunes. A la fin des années 90, un nouvel élan est donné par l’équipe dirigeante qui s’applique à réorienter les activités de l’amicale en fonction des profonds changements vécus par les brevinois.
Le MAS est vendu, l’actuel local rue Lavoix est acheté et les adhérents sont le plus souvent des adultes et des retraités qui se livrent à des activités de loisirs variés et passionnants.
Aujourd’hui les jeunes reviennent à l’Amicale par l’anglais, les arts créatifs, le sport, la photo et toute activité dont le besoin se fera sentir.
Notre action se situe suivant 4 axes :
Ce sont les valeurs inaliénables de la République. Elles sont incarnées par notre appartenance à la ligue de l’enseignement.
Le principe de laïcité, qui exprime les valeurs de respect, de dialogue et de tolérance, est au cœur de l’identité républicaine de la France où tous les citoyens ont à vivre ensemble. La laïcité est à la fois un idéal politique et le dispositif juridique qui le réalise.
Ce sont sur ces valeurs que se développent nos sections.